Le choix des essences

La plantation dans la méthode que nous avons choisi a pour but de favoriser la biodiversité de la forêt sans faire le choix d’une ou deux espèces. L’enracinement des arbres est le facteur clé de la réussite et il faut que chaque arbre puisse y trouver sa lumière.

Il ne s’agit pas d’un choix libre en rêvant à des essences exotiques mais d’un choix basé sur des essences indigènes ou naturalisés. Indigènes lorsqu’ils font partie de la forêt de la région , naturalisés lorsque l’espèce introduite s’est acclimaté depuis longtemps à notre région. La plantation d’essence exclusivement indigène (ou native) à la zone à planter permet d’assurer la bonne résilience de ces essences qui ont évolué depuis des années pour s’adapter aux conditions climatiques et environnementales de leur milieu.

Notre choix est ainsi basé sur les 3 points suivants
1 Privilégier les végétaux indigènes du Massif armoricain ou naturalisés depuis des temps relativement anciens.
2 Préférer les plantes mellifères.
3 Prendre en compte la nature du sol et le climat actuel ainsi que son évolution probable dans le futur.

Nouveauté par rapport à la méthode Miyawaki, sur les conseils de Jean-Bernard Beaufils nous y avons ajouté une sous-strate de plantes d’ombre ou de mi-ombre de moins de 0,5m.

Finalement les 35 essences d’arbres et arbustes (sans y inclure pas les plantes “tapissantes”) <0,5m) que nous proposons de retenir laissent un large choix. Il en est de même des végétaux de sous-étage, pour lesquels je propose de choisir parmi une quarantaine d’espèces.

Ce document créé par Jean-Bernard Beaufils 👍 recense les essences que nous pourrions choisir pour la forêt-jardin de StCO, avec des arbres de moyen ou grand développement, les arbres indigènes ou naturalisés et les pantes basses d’ombre et de mi-ombre correspondant aux critères choisis.

Le document suivant est la simulation sur le terrain de 15m X 12m choisi en haut de la parcelle des abeilles. L’unité de base est un carré de 3m x3m soit 9 m2 avec une longueur de 5 unités soit 15 m et une largeur de 4 unités soit 12 m. Chaque unité reçoit en théorie une essence par strate, canopée, arborescent, arbustif et il est possible d’en rajouter une de plantes basses <0,5m. Nous pouvons adapter ce choix notamment pour les arbres de canopée en fonction de la largeur du houppier à maturité. Il est probable aussi que la hauteur des arbres ne sera pas aussi haute que dans les estimations en raison de la situation exposée au vent et aux embruns. Notre curiosité sera d’apprécier si la méthode employée et adaptée à notre terrain nous donne de grands arbres.

Le choix est encore ouvert à la discussion pour le nombre d’essences, la répartition entre les strates, le positionnement des grands arbres à maturité et même le choix des essences

Un commentaire

  1. Bonjour Laurent,
    Ce travail est très intéressant,
    voici quelques questions:
    Pourquoi ne pas avoir choisit le bouleau et le hêtre pour la canopée?
    Sur quel budget acheter les arbres?
    Pour la disposition des plants, est ce choisi au hasard ou y a t il une explication logique ?
    Voila plusieurs semaines que la ruche a disparue, où est elle? va t elle bien?
    Nous sommes plusieurs peintres au jardin, cela serait sympa d’ouvrir une page pour cela.
    Merci de tes réponses
    Belle journée Marie France

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